Résumé
Une incohérence existe dans les programmes politiques des mouvements « souverains ». Il s’agit de la « Flat tax ou impôt forfaitaire » qui devrait relancer l’économie parce que moins de prélèvement fiscal devrait signifier plus de liquidités pour la consommation. C’est la réponse libérale aux dépenses déficitaires keynésiennes sous la bannière de moins de contrôle étatique. Mais lorsqu’il a été mis en œuvre, l’impôt forfaitaire n’a pas produit une relance de l’économie tout en réduisant les avantages sociaux de l’État. De plus, il s’est avéré être un boomerang pour la classe moyenne qui est la base électorale des forces politiques souveraines, parce qu’il conduit en tant que résultat final, au processus de dépendance de cette classe, de la classe ouvrière et de la finance privée qui vient remplacer à crédit, les prestations sociales antérieurement rendues par l’État au moyen du prélèvement fiscal. La réduction des impôts est possible, mais la route doit en être différente, à savoir la réduction du poids des intérêts sur la dette publique en reprogrammant la Banque centrale pour subventionner, à zéro ou sans intérêt, les besoins monétaires de l’État.
MOTS-CLÉS : impôt uniforme, classe moyenne, bien-être, finances, banque centrale, monnaie
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