Dans ce numéro, The Global Review, présente les trois articles suivants
♦ Prof. David Yerushalmi
♦ Dr. Avraham Levi
♦ Prof. Enea Franza
“Facteurs d'”exogénéité” dans l’économie”.
DAVID YERUSHALMI, historien et auteur estimé de notre Revue, présente une définition des systèmes économiques modernes.
Dans sa reconstruction, l’auteur souligne qu’actuellement, un type d’économie “exogène” s’est imposé, c’est-à-dire fondé sur l’accumulation du capital et de la richesse produite, dans la disponibilité de quelques sujets.
En synthèse extrême, la demande de biens provient essentiellement de la structuration de l’offre, ce qui signifie que les consommateurs achètent normalement ce que les entreprises décident de produire en toute autonomie, en cherchant presque exclusivement à maximiser leurs profits.
Les producteurs s’efforcent donc de “générer” de nouveaux besoins, bien que non essentiels, par le biais de campagnes de marketing efficaces et insidieuses.
Il s’ensuit donc que la production ne cherche pas à satisfaire les besoins de consommation, qui émanent “spontanément” du public, mais poursuit la maximisation des profits.
Par conséquent, l’économie perd sa caractéristique naturelle “endogène” (interne) du système social pour devenir “exogène” et donc une structure productive orientée vers l’enrichissement de groupes restreints plutôt que vers la satisfaction des besoins réels de la communauté et donc vers la diffusion de la richesse dans chaque classe sociale.
L’auteur espère donc une transformation innovante qui rende l’économie “endogène”, au service de l’ensemble du corps social, en liant sa capacité de croissance à la demande générée par les consommateurs plutôt que par l’augmentation de l’apport de capital technique dans la production.
“Le peuple élu
AVRAHAM LEVI nous présente une analyse théosophique intéressante sur la définition de “peuple élu”, sans nécessairement faire référence à une race, une ethnie, un groupe ou une religion.
Il part de l’hypothèse que chaque homme est une “cellule”, partie intégrante d’un grand Organisme, représenté par l’ensemble de l’humanité ; il s’ensuit que si les cellules individuelles pervertissent leur fonctionnement, ou leur orientation par rapport à la finalité originelle, l’Organisme compris comme une unité mettra en place une série d’activités visant à “expulser” les cellules “malades” qui ne sont plus en harmonie.
C’est ce qui se produit lorsque les hommes perdent leur orientation vitale vers le respect des lois fondamentales qui sont à la base de l’existence même de l’univers et des individus : la loi naturelle “gravée” dans le cœur de chaque individu.
C’est pourquoi le Père céleste, le Créateur, l’Unique et l’Éternel, est intervenu dans une phase spécifique de l’évolution, donnant à l’humanité le “fil d’Ariane” nécessaire pour trouver la sortie du labyrinthe dans lequel elle était emprisonnée. Et ce fil est représenté par les Tables de la Loi données à l’homme de Dieu, Moïse, sur le mont Sinaï, d’où sont issus les cinq livres du Pentateuque, partie essentielle de la Bible elle-même.
Le “peuple élu” de Dieu est donc l’ensemble des hommes qui, délivrés de la dépravation et de la perversion, choisissent consciemment d’inspirer leur vie aux principes fondamentaux de la Loi gravée clairement dans le cœur de tout être vivant.
“La Route de la Soie”
ENEA FRANZA, l’auteur de la revue, économiste de renommée internationale, directeur de la CONSOB, présente, à partir de son prestigieux observatoire institutionnel, une analyse de la Route de la Soie, en partant de certaines réactions provoquées par le projet chinois dans le système italien, pour ensuite souligner les complexités beaucoup plus générales qui se créent lorsque les différents pays occidentaux entrent en contact avec le Pays du Dragon et les valeurs qui constituent sa conscience et son identité.
Il reconstruit un scénario extrêmement précis et analytique de ce qui apparaît de plus en plus comme l’expression d’une politique agressive et mondialiste. Dès les premiers instants, les institutions et les sujets vérifient, même dans leur approche de la seule Chine, une diversité structurelle qui subvertit les règles et les méthodes autour desquelles les pays qui composent le système occidental ont construit leur existence. Ce qui met immédiatement en évidence la complexité, et la diversité culturelle amplifie les différences et les divergences qui appellent toujours plus de prudence, car les criticités de plus en plus évidentes, si elles ne sont pas gérées avec prudence et clairvoyance, pourraient bouleverser l’ordre qui régit le monde et générer ainsi un conflit général incapable de s’arrêter au seul niveau culturel. C’est la complexité inhérente à la non-négociabilité de certaines valeurs qui contribue de manière décisive à creuser le fossé entre des sociétés complexes aussi éloignées et différentes, qui sont immédiatement obligées de démontrer dans la pratique leur volonté de construire des approches vertueuses capables de générer des valeurs positives, un développement économique et des voies communes capables de réduire significativement les tensions entre les blocs. Cependant, il est nécessaire de prêter une oreille attentive et consciente à un projet historique que Pékin est en train de mettre en œuvre, et qui conditionnera inévitablement tout le cadre économique et politique de la planète.
BONNE LECTURE
Le Directeur
Prof. Francesco Campo